Succession.

[Harobaz]

« Le Passé, le Présent et l’Avenir sont les terrains de prédilection des jeunes disciples de Xelor. Que le temps tourne ou s’écoule, les aiguilles et le sables ne sont que des unités de mesure d’une notion abstraite, qui nous fait souvent violence. Tandis que la nature confer la vie, il est au bon vouloir du Temps de la soutirer à plus ou moins long terme et de manière totalement arbitraire. Chacun de nous est liée à son Sablier, à son fragile réceptacle de verre, à ses réserves de temps dont le contenu varie, selon les individus. Il peut manquer, ou excéder à divers moment, mais bien que la course au temps soit souvent de mise, il reste insaisissable et par voie de conséquence irrécupérable, telle une denrée qui ne peut être conservé.

Je suis Harobaz, et par l’héritage de classe qui est le mien, le Temps n’a aucune emprise sur mes actions et ma chair. Néanmoins bien mal avisé celui qui, ignorant la Charte, modifiera à son bon vouloir les flux temporelles, chaque action a une source et tout bouleversement de cette dernière entrainera de terribles répercutions amplifiés par les âges et aux conséquences exponentielles. Car bien que manipulé, le fauve reste sauvage et indomptable. Seul Xelor a montré par une sagesse qui force le respect, sa domination sur ce que d’aucun appelle une dimension à part entière. L’exemple le plus frappant reste la tragique disparition du Chevalier de Mon Minerai, et de son fidèle écuyer Jac La Couille, qui à ce jour reste introuvable. Nos mages auraient retrouvés une gourde contenant une puissant mixture, permettant de voyager dans d’autre galaxie [...] »

Son monologue terminé, Harobaz salua l’assemblée qui lui faisait face… De taille risible pour un Iop, il restait néanmoins dans la moyenne des individus de sa Classe. Vêtu d’une simple tunique d’un blanc nacré, il portait sur sa poitrine un sablier pourpre, stylisé assez grossièrement, et imprimé dans le vêtement. Un couvre chef en pointe allongeait son visage tandis qu’une pierre précieuse inconnue arborait son cou. Sans nul doute un souvenir de l’un de ses nombreux voyages dans l’avenir. Sculpté avec énormément de précaution et de talent, le bijou dégageait une aura rosée et semblait avoir une valeur inestimable. A son doigt, une chevalière symbolisant son grade, ici il s’agissait d’un jeune mage de rang six, assurant à mi-temps sa mission de formation auprès des plus jeunes apprentis.

Une fois sortie de la pièce, le jeune mage poussa un soupire de soulagement, s’adresser à un public l’avait toujours profondément angoissé. Comme à son accoutumé il traversa les différents hôtels de vente de Bontâ, à la recherche de mitaine et de botte plus confortable. Satisfait des affaires qu’il avait conclu, il se dirigea par la suite vers le repaire de la guilde : Legend’s of Spiritia. Il avait assez étudié, il avait parcouru avec avidité assez de parchemins, une envie nouvelle de mener bataille lui obscurcissez l’esprit depuis le soir où il avait affronté cette ombre dans la clarté relative du petit matin.

Le combat avait éclaté sur un mal entendu aux portes d’Astrub… Mais, j’y pense, Cela est une toute autre histoire…

[Après vos avis, je posterai un nouveau Rp expliquant mes motivations et vous permettant de comprendre le titre du sujet, et c'est aussi volontairement que je ne me suis pas enregistré. Vous verrez tout ça quand j'aurai trouvé une fin qui me convienne ^^ ]

[Allen]

Très franchement, je ne suis pas toujours fan du Rp a cause notamment de la quantité a lire, oui je sais je suis feignant, bref, en attendant et concernant celui ci je suis séduit par le talent d'écriture et l'application de son auteur, quel que soit mon vote félicitation.

Pour ce qui est de mon vote je serais bien sur tenté de te dire pour rien que pour tes talents d'écriture mais je m'abstiendrais en attendant la suite de ton Rp ou je chercherais entre autres, ton level, tes motivation etc etc.

Merci pour cette belle lecture.

[Whitecaty]

D'habitude je n'aime pas le RP, autant le dire =p le vrai soucis, ce n'est pas forcément la quantité à lire, mais le fait que souvent les gens n'étant pas des pros de l'écriture et de l'imagination (ce qui soit dit en passant, n'est la faute de personne xD) rend le texte pas top et bah euh ... long.

Mais là je le dis tout haut: J'AIME!

Alors, j'attends la suite avec impatience et je suis certaine qu'après ce genre de prouesse, tu passeras comme on dit: les doigts dans l'nez!

[Grympow]

Je suis du même avis que mes deux camarades, j'aime beaucoup ton RP et je pense pouvoir dire que tu va attirer certaine personne comme Happy ou Sharb qui sont très friand de ça.

J'attend la suite avec impatience pour pouvoir voter !!!

[Tibeus]

Moi je suis un fou je met pour tout de suite.

[Invité]

En général j'aime pas les RP, mais là ! Je suis POUR.

[Grympow]

Heu...

Vous voter déjà alors qu'il n'a pas encore fait sa présentation:

[Après vos avis, je posterai un nouveau Rp expliquant mes motivations et vous permettant de comprendre le titre du sujet, et c'est aussi volontairement que je ne me suis pas enregistré. Vous verrez tout ça quand j'aurai trouvé une fin qui me convienne ^^ ]

N'allez pas trop vite en besogne, même si je pense qu'il a probablement sa place parmi nous.

[Grympow]

Je vais peut être poster pour rien mais ôter moi d'un doute:

- Succession...
- Belle construction du Rp
- Pas de fautes d'orthographes

J’espère que ce n'est pas Kra-Doc qui laisse sa place de meneur...

[Whitecaty]

Ah non hein! notre Doki, il reste à sa place! è_é Tu m'inquiète, maintenant Grym

[Happy]

"- Mais si je vous dit que je ne vous ai pas volé quoi!"

Happy se trouvait au centre de la place, à côté de la Taverne, entouré d'un attroupement de brigands qui en voulaient à sa peau.

"-Ferme la morveux, et suis nous!
-Mais je n'ai strictement rien fais!"

Il chercha de son regard une personne aimable, et assez puissante pour se débarrasser de ces personnes et tomba sur Harobaz. D'une série de mouvements souples et maîtrisés, il se trouva à côté de lui, sans effectuer le moindre bruit. Il lui chuchota à l'oreille d'une voix mielleuse:

"- Je suis désolé... Non, en faite, je ne le suis pas, mais j'ai pas que ça à faire!"

Il mit la bourse pillée du brigand dans ses mains, et disparu, comme s'il n'avait jamais existé.

[Kra-Doc]

Purée ! le vicieux Happy !

Voilà un happy qui pourrait faire un mécontent (un pas happy, quoi :s)...

Et dans la bourse, que va-t-il trouver ? 20 euros ?
Mais avec 20 euros on fait un heureux !
Ah mais non, la bourse ne peut contenir que des kamas, bien sûr !
Harobaz va rebondir sur toute cette histoire, j'en suis sûr, car Harobaz est un bon conteur, à la base.

@ Grym : non, rien de ce que tu as imaginé n'est juste ! (et pour te réconforter je peux te dire que j'ai relevé qlq rares fautes ; donc si K-D les voit, c'est que K-D n'est pas Harobaz ^^)
Quant à moi, j'attends pour voter d'en savoir un peu plus sur le conteur, après avoir lu ce qu'il a habilement conté.

[Happy]

J'ai pas pu m'en empécher ^^'

[Grympow]

Ok, ça rassure =) donc j'attend la suite pour le vote !

[Whitecaty]

Bah alors? rien de neuf par ici? =(

[Allen]

faut croire que non ... manque d'inspiration ?

[Kra-Doc]

Un beau RP, un bon RP'iste
Des lecteurs en haleine (pas vrai Walker ?)

Quelques semaines de congés et pof, tout tombe à l'eau..

Pourvu qu'il ne se soit pas noyé le RP'iste ?! Sinon, faudra prévoir une succession...

[Kizzame]

LOL

[Harobaz]

La lune étincelait, Astre des Astres de minuit, elle demeurait rude et froide, comme un alliage après la fusion. Elle repoussait sans cesse, les avances nombreuses et désespérées d’Enutrof, qui, remplit non de joie mais d’hydromel, se lançait à la poursuite du tant convoité kama d’argent.

Sous les tuiles protectrices d’un maigre foyer se consumait un feu à l’orée de la modeste cheminé. Le crépitement du bois faisait jaillir de l’épicentre, de douces flammes aux pouvoirs des plus brulants. Tel des centaines de lucioles éphémères, le feu d’abord timide, se surpris dans un élan plus fougueux, à attiser la puissance de son rayonnement et l’ardeur de son foyer incandescent. Prêt de l’autel où le bois servait d’offrande, un jeune Xelor savourait ce petit moment futile mais plaisant. La pièce où il demeurait depuis bientôt une semaine, bien que surchargée d’objets en tout genres, plus excentriques les uns que les autres, conservait une certaine cohérence avec le caractère tortueux de son locataire. Chaque chose était à une place, la sienne, et ce fragile équilibre était farouchement défendu. En effet quiconque pénétrait en ces lieux, devait affronter le cerbère toqué et maniaque, qui protégeait le sanctuaire et y menait grand train : une bête terrifiante appelée Gurgui. A la base des plus sauvages, Harobaz l’avait recueilli dans une sombre caverne d’Amakna, la troisième sur la gauche en partant du chêne d’Astrub, à coté du caillou. Le dangereux Tofu, apprivoisé, ce dernier ne quittait désormais plus le domicile où il avait grandi et vouait une affection particulièrement forte à son maître. Celui-ci avait trouvé en ce petit être, une source de plumes à écrire intarissable, ainsi qu’une mine d’œuf, qui lui permettait d’économiser un repas un jour sur deux.

Tandis que le familier s’interrogeait sur le but de son existence, Le Xelor renversa sa tête en arrière, se plongeant dans un monde de rêveries et de pensés entremêlées. Sous le pas de la porte, on ne tarda pas à glisser une enveloppe à son intention, avant que le facteur, un homme des plus charmants, s’exprime avec grâce et distinction : « EHHHHH LE HOBBIT UNE P’TITE LETTRE POUR TOI ! N’OUBLIE PAS LE POUR-BOUAREEEE ! ». L’état de torpeur brisé, Harobaz traina des pieds jusqu’à l’entrée de son antre, « une de plus » se dit il… Un claquement de porte et un coup de marteau censuré plus tard, il tira le dossier d’une chaise voisine et y prit place. Le silence était retombé dans la piètre demeure, imposant sous son joug une lassitude et un état de dépression morose. Il entreprit de décacheter patiemment et mécaniquement à l’aide d’une dague, les différents sceaux de cire, apposés sur un nombre inconcevable de billets. Il en écarta la plus part, les jugeant ennuyeux ou sans grand intérêt. Un amoncellement croissant emplit bientôt la modeste corbeille, qui repût, semblait être en proie à une crise de boulimie aiguë.

Le plan de travail ne soutenait désormais plus que la charge de deux lettres : La première était une facture de la compagnie des eaux de Bontâ. Elle était agrémentée, d’une dizaine de formules de politesse toutes plus exaspérantes les unes que les autres. Machinalement Harobaz jura et saisi son marteau en faisant volteface. « 4600 kamas hein… J’vais te la réparer ta fuite moi… » Le cœur du problème résidait dans l’invention du Xelor, qui non peu fier de sa création, en avait un usage quotidien et récurent. Le principe était enfantin mais ingénieux : vaporiser les réserves d’eaux en contrebas, pour que le nuage, gorgé du précieux liquide s’élève jusqu’à son étage, un mécanisme de refroidissement venant par la suite provoquer la condensation, permettant non seulement de retrouver une forme liquide, mais aussi de rendre la ressource collectable, tout ceci sans débourser un sous au service public. Quelque peu avare, il était animé de nombreuses certitudes, dont celle-ci : Bontâ se passerait bien de son argent pour financer ses campagnes militaires. Comme disait Tonton, « c’pas d’main la veille que Brâkmar tomb’ra, et si ça doit se terminer comme ça, ça s’ra avec l’argent des autres ». A la pensé de cette vieille branche se débâtant avec sa canne et ne cessant de radoter, un sourire furtif se dessina sur le visage du Xelor, qui pulvérisa d’un coup de maillet, la machine. Quelques boulons, et de l’huile de coude ne valant apparemment pas 4600 kamas…

De retour sur son fauteuil il examina l’autre lettre… « Bah alors… manque d’inspiration… prévoir une succession… » Il est vrai qu’ironiquement le temps n’avait pas été le meilleur allié d’Harobaz c’est dernier temps, complètement aspiré par des expériences diverses et variées. Après avoir retrouvé et regroupé tant bien que mal : son encrier, son tofu (qui en pleine crise philosophique ne laissait pas ses plumes à disposition) et un support papier, le Xelor décida de remettre son ouvrage à plus tard. La gorge desséchée et le gosier aride ne lui conférant pas la force de se lancer dans la rédaction de ses aventures. Agrippant son manteau d’une main et caressant la tête de Gurgui de l’autre, il se fraya un chemin jusqu’à la porte d’entrée, où sur son fronton était gravé : « La bonne longueur pour les jambes, c’est quand les pieds touchent bien par terre ! ». Le plancher craquait à mesure de son avancement, tout comme l’escalier en colimaçon qui conduisait au rez-de-chaussée… Quelques frayeurs plus tard, causées par des chutes qui finalement n’avaient pas abouti, Harobaz rejoint la ferveur populaire qui émanaient du dédale urbain, un vacarme assailli son sens de l’ouïe, et conforta son idée de se rendre à la taverne la plus proche. Le barman y coupait sa bière avec de l’eau naturellement gazeuse, une idée qu’Harobaz condamné fermement ! Cependant avec la longueur de ses deux appuies, il ne se sentait pas la force ni la volonté de rejoindre le centre ville. (Ainsi débute l’histoire du panaché mais ne nous égarons pas…). « Une bonne taverne, c’est comme la mer de Madestram, il faut que l’écume nous transporte… » Se dit il aux premières effluves odorantes.

A peine eut il franchit l’entrée de l’enseigne, que l’on dépose entre ses mains bienveillantes, une bourse dont le poids suppose une sacrée quantité de kamas. Sa surprise et sa gaieté furent rapidement écourtée par un coup de poing particulièrement violent. La vue brouillée, le nez humidifié par le sang qui s’en échappait, il mit quelques temps à reprendre ses esprits. Prit de court et enfermé dans cet espace confiné, la majeur partie de ses sortilèges se révéleraient inefficaces, quand à son marteau... Il n’avait pas jugé bon de s’en équiper. Soudain et guidé par un esprit de survit, il prononça une incantation qu’il tenait d’un morceau de parchemin, acheté à l’hôtel de vente des documents. Le vendeur lui avait assuré une tempête, un cataclysme ardent, la fin du monde des 14 miniaturisé, le fléau qui aurait terrassé Goultard en un seul assaut. La réalité fut des plus décevantes : une ridicule flamiche enflamma la chevelure de son agresseur. A ce drame capillaire, Harobaz prononça un second sort du même marchand peu scrupuleux : une Arakne minuscule bondit sur le colosse à la chevelure flamboyante. Un tel courage contenu dans une si petite tête fascina le Xelor, à des années lumières du combat qu’il menait. L’octo-pattes insignifiant fut vite écrasé, et le Xelor sans défense. Se contentant de Ralentir les moindres gestes du déboursé, afin de les esquiver, il chercha en vain une solution satisfaisante, lui permettant de garder l’argent en prime, et secondairement de rester en vie… Désabusé, il lança le réceptacle de kamas au contoir : « C’est ma tournée !!! » hurla-t-il. Profitant de l’euphorie général des ivrognes aux alentours, et des conflits qui éclatairent bientôt, il s’extirpa de cette situation peu enviable… « Gurgui serait fier de moi ! » songea-t-il.


[Emporté dans mon élan, je me rends compte que je n’ai fais que répondre à la situation laissé par Happy, néanmoins ça vous donnera quelque chose à lire en attendant x), ce n’est pas du tout un manque d’inspiration, je sais ce que je veux faire après il me faut juste un peu de temps pour coucher mes idées sur papier et quelques heures pour tout formuler, reformuler, corriger etc. Retenez encore un peu vos votes, mais ça ne vous empêche pas de vous déchainer sur la critique ^^. En espérant que cela sera à la hauteur de vos attentes et que vous attendrai le dernier volet avec autant d'impatience. ]

[Happy]

J'ai adoré! :]

J'attendrais la prochaine partie, patiemment, sachant que je vais m'attendre à un bon texte bien rédigé.

Salutations.

[Kra-Doc]

Bravo, très belle prose ! A défaut de succession, nous avons au moins la promesse d'une suite !

[Allen]

décidément ce texte n'est pas a offrir au premier venu ton style est précieux, très précieux, addictif et efficace attention seulement a ne pas en faire trop dans les tournure de phrase au risque de perdre tes lecteurs dans de trop lourdes descriptions, sinon parfait ! félicitation et vivement la suite.

[Whitecaty]

Owiiiih *o* je veux la suite! Tu as une écriture magnifique, j'aime beaucoup

[Freekz-Nano]

c'est très jolie félicitation !

[Harobaz]

Merci beaucoup pour vos remarques, reste plus qu’à espérer que je puisse rentrer dans mes baskets après ça (à cause des chevilles) x) La suite arrivera prochainement, j’ai encore un peu de mal à enchainer quelques évènements.
En réponse à Walker tu as raison et j'en ai bien conscience, mais je ne peux pas m'en empêcher : D

[Allen]

C'est un style, pour ma part je l'aime bien, d'autre auront sans doute plus de mal a te lire, mais ne t’inquiète pas a mon niveau ca me comble entièrement étant féru d'une écritures artistiques et noble écrivant a mes heures perdu moi même quelques poèmes restant modestement dans mon ordinateur =)

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